(je laisse un peu de côté le registre filmique pour un autre, faut bien varier pour ne pas lasser)
Je découvre ici une partie des Etats-Unis que je ne connaissais pas, certes les voitures sont énormes, comme les distances, le patriotisme s’affiche et les Starbucks sont partout.
Pourtant Tucson n’a rien à voir avec les allées de « little boxes made of ticky-tacky ».
On a l’impression d’être déjà au Mexique (d’ailleurs ça ne fait que 150 ans que la ville appartient aux Etats-Unis), et on est dans le désert, ce qui veut dire 360 jours de soleil par an (on est à la même latitude que Marrakech) des journées sèches et chaudes et des nuits très froides.
Ce qui est impressionnant c’est qu’au bout de chaque rue, on voit les montagnes, on est complètement encerclé !
Dès qu’on prend un peu de hauteur, on se rend compte à quel point la ville est étendue (500km2, soit x5 Paris), et surtout on se retrouve très rapidement en plein désert, c’est vraiment à se demander pourquoi les hommes ont choisi de s’installer dans un endroit pareil.
A perte de vue, des forêts de cactus Saguaro (autant vous dire que ça ne fait pas beaucoup d’ombre), c’est le cactus d’Arizona, qu’on ne trouve que dans le désert de Sonora, certains spécimens peuvent atteindre 15m de hauteur et emmagasiner jusqu’à 3000l d’eau.
Ci-dessus un tronc de Saguaro, ce bois était d'ailleurs utilisé par les Indiens comme matériel de construction. Va savoir pourquoi j'imaginais pas du bois dans les cactus...heu bref.
Et là un autre de ces trucs bizarres et piquants qu'on trouve partout, ça donne pas trop envie d'étaler la nappe pour un pique nique, surtout que la faune est à l'image de la flore...plutôt agressive (mais j'oui dire que les serpents hibernent...même ceux à sonnette, mouai....)
S’il y a quelque chose qui tient à cœur à l’Américain, plus encore que la brillance de la carrosserie de sa voiture, c’est l’entretien de son jardin.
Ici depuis quelques années, étant donnés les problèmes d’eau que connaît l’Arizona, on encourage le « desert landscaping » = essayez plutôt de planter cactus, citronniers et Aloé Vera dans votre jardin au lieu de tenter d’entretenir un gazon gras et fluo … ça paraît évident comme ça, pourtant ça a demandé une sérieuse campagne de sensibilisation, et quelques irréductibles continuent néanmoins d’arroser leurs carrés de pelouse à midi.
Le campus est digne de ce qu’on attend des grandes universités Américaines (un stade immense, plusieurs bibliothèques cavernes d’Ali baba, et même un observatoire), avec en prime les allées majestueuses de palmiers.
Passer de l’école du village de Moldavie Roumaine à l’Université d’Arizona à Tucson, ça fait quand même un sacré choc.
Je découvre ici une partie des Etats-Unis que je ne connaissais pas, certes les voitures sont énormes, comme les distances, le patriotisme s’affiche et les Starbucks sont partout.
Pourtant Tucson n’a rien à voir avec les allées de « little boxes made of ticky-tacky ».
On a l’impression d’être déjà au Mexique (d’ailleurs ça ne fait que 150 ans que la ville appartient aux Etats-Unis), et on est dans le désert, ce qui veut dire 360 jours de soleil par an (on est à la même latitude que Marrakech) des journées sèches et chaudes et des nuits très froides.
Ce qui est impressionnant c’est qu’au bout de chaque rue, on voit les montagnes, on est complètement encerclé !
Dès qu’on prend un peu de hauteur, on se rend compte à quel point la ville est étendue (500km2, soit x5 Paris), et surtout on se retrouve très rapidement en plein désert, c’est vraiment à se demander pourquoi les hommes ont choisi de s’installer dans un endroit pareil.
A perte de vue, des forêts de cactus Saguaro (autant vous dire que ça ne fait pas beaucoup d’ombre), c’est le cactus d’Arizona, qu’on ne trouve que dans le désert de Sonora, certains spécimens peuvent atteindre 15m de hauteur et emmagasiner jusqu’à 3000l d’eau.
Ci-dessus un tronc de Saguaro, ce bois était d'ailleurs utilisé par les Indiens comme matériel de construction. Va savoir pourquoi j'imaginais pas du bois dans les cactus...heu bref.
Et là un autre de ces trucs bizarres et piquants qu'on trouve partout, ça donne pas trop envie d'étaler la nappe pour un pique nique, surtout que la faune est à l'image de la flore...plutôt agressive (mais j'oui dire que les serpents hibernent...même ceux à sonnette, mouai....)S’il y a quelque chose qui tient à cœur à l’Américain, plus encore que la brillance de la carrosserie de sa voiture, c’est l’entretien de son jardin.
Ici depuis quelques années, étant donnés les problèmes d’eau que connaît l’Arizona, on encourage le « desert landscaping » = essayez plutôt de planter cactus, citronniers et Aloé Vera dans votre jardin au lieu de tenter d’entretenir un gazon gras et fluo … ça paraît évident comme ça, pourtant ça a demandé une sérieuse campagne de sensibilisation, et quelques irréductibles continuent néanmoins d’arroser leurs carrés de pelouse à midi.
Le campus est digne de ce qu’on attend des grandes universités Américaines (un stade immense, plusieurs bibliothèques cavernes d’Ali baba, et même un observatoire), avec en prime les allées majestueuses de palmiers.
Passer de l’école du village de Moldavie Roumaine à l’Université d’Arizona à Tucson, ça fait quand même un sacré choc.
2 commentaires:
C'est "irréductibles" pas "irrésistibles"
t'es p'être ciné mais pas très bédé.
Zut oui, dans me tête c'était bien irréductible, si je commence à perdre mon Français Goscinien, on est mal.
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