D’abord on récolte le maïs (à la main bien sur), puis on transporte les épis à la maison.
Et quand on croit que c’est enfin fini, en fait non, il faut encore les trier, finir de les « éplucher », et les transférer dans leur cage de stockage.
Ici ils mangent presque à tous les repas de la polenta (farine de maïs bouillie), ils appellent ça «mamaliga ». Ils font un gros paté qu’ils mettent au milieu de la table, ça remplace le pain, on en prend un morceau, on fait une petite boulette avec et on s’en sert pour saucer et accompagner le repas.
Encore la récolte du raisin, mais cette fois ci, c’est les bras et la nuque qu’on met à l’épreuve, on équilibre les douleurs du dos…
J’ai été impressionnée par la prestance avec laquelle les grand-mères de 80 ans grimpent sur l’échafaudage bancal qu’on voit dans le fond de la photo, et restent en équilibre dessus pendant des heures !
Mais il faut aussi filer la laine, à la main. Bon en général c’est plutôt réservé aux longues soirées d’hiver quand il n’y a plus rien à faire dans les champs, là c’était juste pour me montrer.
Et on finit la journée en beauté avec la traite des vaches, une fois qu’elles sont bien rentrées, toutes seules comme des grandes, à l’étable.
Bon désolée, ça fait un peu « Martine à la ferme » mais en même temps, je suis en plein dedans ! Et puis ça fait partie de mon enseignement d’agronome.